"La vie n'existe pas, c'est de la matière informée".
la vie est une entité informationnelle complexe, qui se sert de la matière pour se propager, se perpétuer, se complexifier, elle est l'entropie négative luttant contre les lois de la thermodynamique.
La légende.
Sthéno était l'une des trois gorgones de la mythologie grecque. Méduse, la plus célèbre, qui fut décapitée par Persée, était la gorgone de la perversion intellectuelle. Euryale était la gorgone de la perversion sexuelle. Et Stheno était la gorgone de la perversion sociale.
"La dernière frontière" c'est l'espace. C'est la dernière frontière rencontrée par la vie dans sa mystérieuse quête du macrocosme commencée il y a plusieurs millions d'années. Après une myriade d'expériences et tentatives avortées pour échapper à la destruction inéluctable qui la guette si elle reste sur terre, la vie à élaboré un vaisseau complexe pour poursuivre son voyage : L'humanité et ses meutes.
Les dinosaures, trop grands, trop lourds se sont éteints, incapables de dresser leurs longs cous au-dessus des nuages. Les dauphins et les baleines, fainéants hilares, ont baissé les bras face à l'ampleur de la tâche, et sont retournés à l'océan.
Dernière invention des chantiers de la vie, l'humanité est investie sans le savoir de ce Graal à conquérir : Essaimer dans l'univers.
Mais, pour pouvoir franchir la frontière de l'espace et survivre dans les confins de la galaxie, l'humain devra se transformer comme les premiers animaux marins se sont transformés pour pouvoir évoluer sur les continents. Cette transformation de l'homme à la fois dans son corps et dans son esprit est également "La dernière frontière" à transgresser.
Et si l'homme faillit à cette tâche, il sera remplacé, car pour la vie, le temps presse : dans son espace temporel notre soleil est déjà à l'agonie.
Yann Minh.
|
"02/2016".
Eh eh... je le savais... si si si... ne me demandez pas comment, mais j'en avais la conviction...
Ce n'est donc pas la collision de l'astéroïde qui a décimé les grands sauriens de la préhistoire... leur déclin avait déja commencé bien avant, pour des raisons encore mystérieuses...
http://www.reading.ac.uk/news-and-events/releases/PR673675.aspx
Je propose, comme explication, par intuition poétique... que c'est ici l'expression d'un processus à l'oeuvre à l'échelle de tout l'écosystème, à l'échelle de l'intelligence collective qu'est la vie dans son ensemble...
C'est tout ce qui est gigantesque qui a disparu, car, incapable par la voie sans issue de la démesure physique, d'atteindre cette fameuse vitesse de libération qui permet de franchir la frontière atmosphérique ouvrant la porte des étoiles à la vie...
Quasiment tout ce qui est gigantesque, que ce soit animaux et plantes a disparu, au profit d'intelligences collectives, moins gourmandes énergétiquement au niveau des individus, mais plus performantes en terme de traitement de l'information et donc de stratégies de survies collectives... dont l'humanité... qui est pour l'instant le seul organisme qui contribue à doter tout l'écosystème d'un traitement informationnel performant, permettant de s'affranchir de l'attraction planétaire... et ainsi, paradoxalement, de sauver la vie... tout en la détruisant.
Le mythe de l'arche de Noé est la formalisation métaphorique et mémétique dans nos cultures via nos gènes, depuis au moins le mythe mésopotamien d'Atrahasis de ce tropisme expansif du vivant vers les étoiles avec son pendant apocalyptique du déluge).
Ainsi, Vishnu (La Vie) dans la version hindou du mythe, va devoir se battre contre un démon sous marin, dans un combat qui va ravager la planète, et charge son disciple (l'humanité) de construire un arche pour protéger la vie dans sa diversité... ce que nous sommes en train de faire en grandeur réelle à l'échelle collective, portés par un tropisme collectif mémétique qui nous dépasse individuellement, en construisant les premières nefs stellaires, et en archivant les graines, et génomes des espèces vivantes.
Comme le mythe de l'arche de noé ne décrit pas quelque chose qui est arrivé, mais qui va arriver, l'allégorie de la caverne de Platon nous parle au plus profond de nos subconsciences, à l'échelle même de nos cellules, car la caverne de Platon exprime sous une forme poétique les tâtonnements expérimentaux du vivant dans l'obscurité du "réel" pour assurer sa pérennité et sa prolifération... sa survie
Il se peut que la grande extinction de la diversité des espèces à laquelle nous assistons actuellement ne soit pas seulement le fait des activités humaines, mais d'une sorte d'adaptation de l'écosystème dans son ensemble, comme cela s'est produit à l'époque des grands sauriens... je ne sais pas comment, mais la Vie, à l'échelle de son intelligence collective, et à laquelle nous contribuons, a pris conscience que la porte des étoiles était ouverte, et recentre son orientation évolutive dans cette direction...
oui, je sais... mais j'ai des excuses... je suis un artiste, et j'ai droit à la licence poétique.. faut bien que j'en profite
J'en ai fait cette allégorie de sthéno en l'an 2000 http://www.yannminh.org/french/CtSteno.html
Plus d'infos sur les recherches de Manabu Sakamoto ici
http://www.pnas.org/content/early/2016/04/13/1521478113
https://www.academia.edu/282308/Dinosaurs_and_the_Cretaceous_Terrestrial_Revolution
https://reading.academia.edu/ManabuSakamoto
|
