Yann Minh, "Thanatos, Les Récif", Florent Massot
"Les robots moléculaires qu'on venait de lui injecter s'étaient greffés sur ses neurones, et transmettaient les modifications biologiques et électriques de ses synapses à la résille. Les sensations de ses souffrances allaient être enregistrées. Son calvaire pouvait commencer." Plus cyber que "Thanatos" tu disconnectes. Plus punk que "Thanatos" tu meurs. Partout dans ce livre se concrétisent, pour les pires desseins, le futur des sciences et technologies du temps présent, mélange ahurissant de biologie cellulaire, de vie artificielle et de science du cerveau. Sans oublier la réalité virtuelle plus vraie que nature ("rob-cells" obligent) et le "Réseau" tenu par une multinationale dont la réalité se développe... dans l'assassinat et le suicide sado-masochistes ! Malgré de petites maladresses de narration, ce premier tome de "Thanatos" aux flaveurs salement sexuelles réussit à renouveler le genre cyberpunk, et de France qui plus est !