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dscn0005.jpg Enfin, pour revenir à l’origine de mon argumentation, la Science-Fiction est certainement une espèce Noosphérique où la démarche de l’hyper-réalisme immersif s’inscrit sans doute avec le plus de pertinence, et poursuit après une parenthèse d’un siècle, la quête immersive des peintres pompiers, des symbolistes, des orientalistes ou des classiques.
CHESLEY BONESTELL Mais curieusement, en Science-Fiction, l’hyper-réalisme immersif apparaît très tardivement dans les années 50 avec les illustrations décrivant la conquête de l’espace de Chesley Bonestell.
En effet, tous les illustrateurs de SF ne font pas de l’hyper-réalisme immersif. Ainsi Bilal, Druillet, Caza, Moebius, pour citer les artistes récents les plus célèbres et dont j’apprécie beaucoup les œuvres, ne cherchent pas, dans la majorité de leurs œuvres, à « simuler » la perception oculaire.


Leurs œuvres parlent à l’esprit presque directement sans chercher le trompe-l’œil. Bien que figuratives, leurs œuvres ne sont pas de l'« hyper-réalisme immersif ».

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