LE GOLEM
Dans la tradition judaïque, le terme Golem recouvre plusieurs significations. Dans le Talmud, il désigne un être inachevé, non encore pourvu dâme (le terme est même utilisé pour désigner Adam dans les douze premières heures de sa vie). Mais cest lexégèse ésotérique du Sefer Yesirah (le Livre de la Création) qui développe lidée dun golem tirant sa puissance du pouvoir du verbe.
Dans la tradition populaire hassidique ashkénaze du XVe siècle, le golem est une créature artificielle toute entière soumise à ses maîtres, un être servile par définition mais qui peut se transformer en un être maléfique.
Le romancier (et ésotériste) allemand Gustav Meyrink (1862-1932) dans son célèbre roman Le Golem (commencé en 1907 et publié en 1915), utilisa la légende populaire de Rabbi Loeb de Prague qui aurait créé un golem pour le servir et aurait dû le détruire car la créature semait le trouble dans la ville.
La vision de Meyrink est plus sociale que religieuse. Ici encore, cest le thème récurrent de lesclave en révolte qui apparaît, un esclave artificielÉ Vous avez dit robot ?
Un très bel épisode de la série X-File met en scène une résurrection moderne du GOLEM.
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