On a reproché à mes oeuvres, de conforter une réification de la femme, réduite à létat dobjet sexuel soumis aux seuls fantasmes masculins.
Pourtant lérotisme que je décris, bien quapparemment masculin de par ses archétypes, est un érotisme partagé par beaucoup de femmes, ce qui nen fait pas pour autant, des victimes soumises à un machisme aliénant, au contraire.
Je pense quil ne faut surtout pas confondre les jeux et plaisirs de la sexualité avec loppression sociale qui maintient, même de nos jours, de nombreuses femmes dans un état de sous-prolétariat.
La cause féministe est juste dans une recherche dégalité de salaires, de traitement et de reconnaissance sociale, mais il me parait très réducteur et même dangereux damalgamer des pratiques sexuelles hédonistes, souvent libératrices, avec la tyrannie machiste de notre technocratie.
Cet amalgame simpliste a pour conséquence déloigner des luttes égalitaires, les femmes qui par plaisir sont adeptes de cette esthétique de lérotisme, et elles sont beaucoup plus nombreuses que la morale établie ou lhypocrisie du «politiquement correcte» voudrait nous le faire croire.