Cendres (1980)
Les ombres de la nuit,
Dans les cités dacier,
Me font souhaiter lexil,
Loin de ces murs rouillés.
Les jours amers,
Sous le firmament électrique,
Ont la saveur métallique,
Du gouffre de fer.
Et jai peur dentendre,
Dans les abîmes de ténèbres,
La mélodie funèbre,
De mes pas dans la cendre.
Mais la poussière du temps,
Sest soulevée un instant,
Dans le labyrinthe infini,
De ce monde inverti.
Car au détour dun couloir,
Jai rencontré lespoir,
Par le reflet vermeil,
Dun rayon de soleil.
Et je suis heureux,
Dans le métal,
Jai vu la faille,
Le sourire de tes yeux.
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