Vers 1830 Théophile Gautier imagine pour le siècle à venir, un futur peuplé de robot.
Il écrit :
« je ne doute pas que dici à quelque cent ans, on en vienne à arranger la vie de façon telle quun automate puisse en remplir les fonctions.
Nous aurons des hommes détat à ressort, des armées sur roulettes, des commis à rouages et contrepoids. »
Mais emporté par une utopie mécaniste, Théophile Gautier comme beaucoup d'autre, est persuadé que l'évolution technologique nous amènera vers la civilisation des loisirs.
Dans un article en 1848, il écrit :
l'humanité sémancipe peu à peu. Aux esclaves ont succédé les serfs, aux serfs, les ouvriers. Lamélioration est sensible, mais bientôt louvrier sera affranchi lui-même. Mais voici quun esclave nouveau va le remplacer près de ce dur maître. Un esclave qui peut haleter, suer et geindre, marteler jour et nuit dans la flamme sans quon ait pitié de lui. Ses bras de fer remplaceront les frêles bras de lhomme.
Les machines feront désormais toutes les besognes pénibles ennuyeuses et répugnantes
Le républicain, grâce à ses ilotes à vapeur aura le temps de cultiver son champ et son esprit. »
Le terme robot n'existait pas encore et Théophile Gautier appelait ses automates du joli nom d'ilotes à vapeur.
Les ilotes étaient les esclaves des spartiates.